Tous les ans, nous vous proposons nos tops culturels : abordons d'abord ici les jeux vidéo de l'année 2022 ! Voici les tops de nos expert.e.s.
Bonjour, je m’appelle Hugo ! Tu as devant toi mon étal qui te présente les meilleurs jeux vidéo de l’année 2022, sélectionnés avec soin par mes soins. J’ai confectionné des papiers plus approfondis sur certains d’entre eux, alors n’hésite pas aller faire un tour dans l’arrière-boutique ! Prends ton temps, je te souhaite bon courage dans ta quête pour sauver le monde / ton mariage / ta tartine tombée malencontreusement par terre.
Elden Ring : C’est l’éléphant au milieu de la pièce. La formule ultime qui vient parachever plus de dix ans de soulserie, en monde ouvert cette fois. Beau à se taper le cul par terre, avec une direction artistique qui n’en finit plus d’étonner, intelligent avec son level design qui nous fait confiance et nous guide sans que l’on s’en rende compte, renouant enfin avec les composantes RPG de la série : carton plein pour Miyasaki qui compte les âmes amassées par milliers.
God of War: Ragnarök : Une surprise inattendue pour moi qui ne range pas Kratos dans la catégorie des avatars que j’ai envie d’incarner habituellement. Dans la droite lignée du reboot de 2018, on poursuit ici l’aventure façon TLOU en pays nordique avec tous les potards poussés au max. More or the same, sauf que l’écriture a bénéficié d’un grand soin, à tous les niveaux. C’est là que ce triple A frappe dans les glandes lacrymales, quand papa mascu devient ours au grand cœur.
The Last of Us Part I : On ne présente plus TLOU, cette épopée intime et épique, sa narration soignée et intelligente qui, par d’infimes détails, permet aux personnages de gagner toujours plus en profondeur et en crédibilité. Part I en est la meilleure version, qui sublime une direction artistique et un travail déjà dantesque, révélant des éléments qui m’avaient échappé.
The Stanley Parable: Ultra Deluxe : Mon bébé d’amour revient en version augmentée. Toujours aussi outrageusement drôle et fin, il se paye en plus le (de)luxe d’être touchant. Imaginant sa propre suite dans le jeu, incluant les reviews Steam de la version originale, c’est un véritable post-mortem qui se dévoile sous nos yeux, avec de jolies réflexions sur la création, sa réception, son héritage. Et l’occasion de l’une des plus belles phrases sur l’être à l’épreuve du temps : « Avant je voulais juste raconter une histoire, aujourd’hui je veux juste être écouté. »
Tunic : Il a des allures de Zelda-like tout simple et nous propose de contrôler un petit renard qu’il est trop mignon, mais c’est bien à un jeu retors qu’on a affaire ici. Des combats exigeants, des énigmes complexes, des secrets partout, et une formidable mécanique impliquant de relier entre elles des informations disséminées dans les pages d’un manuel que l’on récupère petit à petit. Un bijou de game design et une belle revisite du jeu vidéo old school.
Sifu : Véritable lettre d’amour aux films d’arts martiaux, Sifu aurait pu être fantastique s’il n’était pas entaché par de gros défauts, le manque d’accessibilité et de pédagogie en tête. Pourtant, une fois passées outre sa rigidité et son aridité, lorsque les sensations de jeu viennent épouser nos doigts à force de recommencer encore et encore les niveaux, il offre de belles et grisantes chorégraphies à la Jackie Chan (ou Bruce Lee, au choix).
Rollerdrome : Combiner Tony Hawk et Doom, apparemment c’est possible. Ça donne un jeu de scoring survitaminé où l’on enchaîne grind, grab et rafales de balles en bullet time, le tout étant magnifiquement (et étonnamment) rendu cohérent par une mécanique toute bête : c’est la réalisation des figures qui nous permet de recharger nos armes. Sortez vos meilleurs rollers.
Stray : Miaou.
Tinykin : Gros coup de cœur de cet été, je veux le manger tous les jours. Un collectathon digne des 90’s comme on n’en fait plus. Ingénieux, mignon, généreux, sa mécanique héritée de Pikmin, avec ces créatures aux différentes spécificités, nous permet d’arpenter divers pièces d’une maison fourmillant de détails, de secrets, de raccourcis à débloquer, de quêtes, etc. Il ne réinvente pas la poudre mais tout ce qu’il entreprend, il le réalise merveilleusement bien.
South of the Circle : Un tout petit jeu de 2020 sorti cette année sur console. Il est question de révolution, de choix, d’amour, d’égalité homme-femme. Mignon tout en étant grave, il déploie un récit très bien mené de bout en bout, et un petit twist bienvenu.
Stray
Not for Broadcast
Two Point Campus
Mentions “je n’y ai pas encore joué assez longtemps pour avoir un avis mais ça a l’air très bien” :
A Plague Tale : Requiem
Pentiment
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