Pour ce deuxième PETTRIVIEW, Amandine Thieulent a décidé de vous proposer quatre œuvres culturelles, plus ou moins récentes, pour lesquelles elle a eu un coup de cœur : une performance artistique, un livre, du théâtre et une exposition !
Théâtre : ll s'est arrêté de pleuvoir au théâtre Montmartre Galabru.
Tous les lundis soir le théâtre Montmartre Galabru offre à découvrir un joli conte urbain écrit et mis en scène par Estelle Evora, avec la collaboration de Quentin Filiatre à la direction d'acteur. On y découvre la vie d'un couple attachant sur plusieurs années de vie commune. Un couple normal auquel tout le monde peut s'identifier. Un couple confronté à la vie, à ses joie, à ses peines, et à toutes les interrogations qu'elle soulève. L’introspection personnelle, mais aussi la personnification des émotions et des réflexions sont rondement menées par quatre jeunes comédiens de talent (Eléonore Buccudu, Charles Garcia, Jeanne Mathoux, César Vallet) qui incarnent respectivement ledit couple et les petites voix présentes dans leurs têtes. Au carrefour de la poésie, du rire et des larmes, cette équipe complice et dynamique offre un joli moment de théâtre !
Performance : « L'arc de Triomphe Wrapped », Jeann-Claude & Christo.
Le 18 Septembre dernier l'Arc de Triomphe s'est vu empaqueté, et ce pendant seize jours ! Revêtu de 25000 mètres de tissu recyclable argent et bleu, et 3000 mètres de cordes rouge, le monument a attiré les curieux et les badauds. C'est un émouvant hommage et l'œuvre posthume des artistes Jeanne-Claude et Christo qui ont porté et développé ce projet dès le début de leur carrière, et qui n'auront malheureusement pas eu la chance de le voir aboutir. Cette performance offre le loisir de redécouvrir ce monument pourtant déjà si connu sous un tout nouvel aspect, et met en évidence ses dimensions imposantes. Accessible à toute heure du jour et de la nuit, l'expérience est multiple et nouvelle à chaque changement de lumière ou de météo ! Performance éphémère qui a prit fin le 3 octobre 2021, mais qui restera dans les mémoires grâce aux nombreuses photographies uniques et singulières qui ont capturé son évolution.
Expo : « Enfin le cinéma ! » au Musée d'Orsay.
L'exposition a ouvert ses portes le 27 Septembre. Elle comprend 300 œuvres d'arts, films et objets témoins de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Une jolie balade au cœur de peintures, de photographies, de projections, de sculptures, etc.. Corpus d'œuvres complet et divers que le musée a exposé de façon thématique, permettant ainsi de maintenir la curiosité et l'attention de ses visiteurs. L'exposition tisse des liens entre l’apparition du cinéma et ses premières productions, la modernisation de la vie quotidienne, les sciences, la nature et les arts. Ou comment tout, en ce début de siècle, tend à représenter le réel, et le mouvement. Puis plus tard, le rêve, la fiction et le fantasme. C'est une exposition qui plonge les visiteurs dans le Paris de 1900, donc dans une ambiance non dépourvue de charme, et dans laquelle Paris se développe sous nos yeux ! De plus, l'entrée offre un accès libre aux collections permanentes et temporaires, l'occasion de flâner de nouveau dans les galeries du célèbre musée, ou de découvrir (ou redécouvrir) les œuvres de Signac, ou de Marlène Dumas, tous deux à l'honneur en ce moment.
Livre : Le tatoueur d'Auschwitz, Heather Morris.
Pour ce livre paru en France le 1er janvier 2021, la journaliste et scénariste néo-zélandaise Heather Morris prête sa plume à Lale Sokolov, survivant des camps de la mort. Pendant trois ans, lors de nombreux entretiens, celle-ci recueille le témoignage de Lale, avant de l'écrire sous forme de roman. Ce livre s'inscrit dans la continuité des récits de survivants dans un devoir de mémoire et comme témoin d'un des grands et terribles événements de notre temps de façon singulière : par le poste qu'occupait Lale, le détenu qui inscrivait dans les chairs les matricules des autres prisonniers. Ce statut particulier permettant un témoignage ouvert sur les divers blocks dans lesquels il a été amené à travailler. Mais aussi parce que c'est au cœur de l'enfer que Lale a rencontré l'amour : Gita ! Lueur d'espoir qui lui permet encore d'imaginer un avenir à l'extérieur du camp, et qui lui donne la force de se battre pour survivre.
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