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PETTRI'S GEMS #28

Dernière mise à jour : 24 oct. 2021

Avec les PETTRI's GEMS, découvrez une liste de pépites de films méconnus, peu reconnus ou des classiques oubliés pour les curieux·ses en quête de découvertes filmiques ! Cette semaine, à l'occasion du 47éme anniversaire de David Robert Mitchell le 19 octobre, on a décidé de vous parler de ses trois films. Let's go pour trois petites géniales d'un des réalisateurs actuels les plus passionnants !


THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER (2010, David Robert Mitchell)

C’est avec ce film qu’on fait doucement la connaissance de David Robert Mitchell. Un récit simple et pointu d’un groupe de personnages adolescents, le temps d’une nuit dans une ville typiquement américaine. Ils ont entre 14 et 19 ans, s’entrecroisent et se fréquentent, les esprits s’échauffent, se frictionnent, (s’)éprouvent, vivent, dans un méli-mélo magnifique et fluide, jouant sur les codes de ce genre de films teen très codifiés, jusqu’à toucher une universalité touchante. Un galop d’essai très réussi, plus complexe qu’il n’y paraît, et doté d’un casting parfait de têtes inconnues. À voir et revoir.



IT FOLLOWS (2014, David Robert Mitchell)

Le grand public a découvert David Robert Mitchell avec ce film d’horreur “différent”. L’auteur continue son exploration des mœurs adolescentes avec un film froid, ambitieux et généreux. L’intrigue? Et si une entité vous poursuivait après une partie de jambes en l’air ? Possiblement une figuration des MST ou IST, le monstre de It Follows poursuit Jay, une jeune femme qui fait l’amour pour la premère fois avec son nouvel amoureux. Il lui a volontairement transmis une malédiction. Dès lors, s’ensuit un film terrifiant, clinique et maîtrisé, sur les émois adolescents, sous grande influence John Carpenter (la musique de Disasterpiece y fait clairement écho), mais avec des relents de Cronenberg, De Palma ou même Jacques Tourneur. Pas loin d’être un chef d’œuvre.


UNDER THE SILVER LAKE (2018, David Robert Mitchell)

Après la visibilité acquise après It Follows, David Robert Mitchell décide de se lancer dans Under The Silver Lake, trip halluciné et dissonant dans un Los Angeles fantomatique. Dans la grande tradition des films de David Lynch type Mulholland Drive ou Lost Highway, ou se rapprochant des thrillers fous tels que les films de Richard Kelly, Inherent Vice, The Nice Guys ou la série Brand New Cherry Flavor, le cinéaste déploie un récit complexe et compliqué, mené par un Andrew Garfield habité. Les références fusent, le cinéma de David Robert Mitchell atteignant souvent une folie totale dans une intrigue labyrinthique, ne gagnant qu’en étrangeté au fil du film, dans un métrage finalement complètement fascinant.

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