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PETTRI's GEMS #2

Chaque semaine, PETTRI vous concocte une liste de pépites de films méconnus, peu reconnus ou des classiques oubliés pour les curieux.ses en quête de découvertes filmiques !



Saturday Night Fever (La Fièvre du Samedi Soir, 1977, John Badham) (J)

Considéré à tort comme une comédie musicale à la Grease, Saturday Night Fever est en réalité une plongée sociale dans un environnement momentanée, très codifié et agissant comme un microcosme de la société américaine de l’époque. John Travolta prête ses traits, son physique plus qu’avantageux et ses capacités inimitables de danseur à Tony Manero, jeune italo-américain frimeur et sûr de lui, qui se rêve star de danse disco. Il touche à ce rêve chaque samedi soir, entouré de ses amis et de ses courtisanes, quand il foule les dalles lumineuses du club local. Une romance, un viol en réunion un sexisme et un racisme de tous les instants plus tard, le film se conclue sur une fausse victoire.




Tommy (1975, Ken Russell) (J)

Suite au succès de leur opéra-rock Tommy en 1969, The Who ont le droit à une adaptation ciné par le génie Ken Russell (Women in Love, The Devils). Qu’on se le dise, Tommy est un immense chef d’œuvre. La musique déjà, puis la cinématographie, la mise en scène, des parties complètement expérimentales, tout fait de ce film un film plus que marquant, en plus d’être totalement sous-estimé. En plus de ça, on a le droit à Ann-Margret, Oliver Reed et Roger Daltrey, ainsi que le reste des Who, mais aussi à des apparitions, voire à des numéros musicaux d’Elton John, Tina Turner, Jack Nicholson et Eric Clapton. Avis aux amateur.rice.s, c’est tout bonnement indispensable !




All That Jazz (Que le spectacle commence, 1979, Bob Fosse) (J)

Après Sweet Charity, Cabaret et Lenny, Bob Fosse signe avec All That Jazz son film le plus introspectif. Beau à en crever, on a littéralement l’impression qu’un homme dissèque son cœur devant et derrière la caméra. Et la caméra justement, elle est toujours là où il faut avec cette lumière de Giuseppe Rotunno (Visconti, Fellini, Pakula…), comme dans cette incroyable scène d’ouverture sur le non moins incroyable “On Broadway” de George Benson. Roy Scheider tient ici son meilleur rôle, jusqu’au beau et déchirant “Bye Bye Love” final… Éternel !

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