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PETTRI'S GEMS #13

Chaque semaine, PETTRI vous concocte une liste de pépites de films méconnus, peu reconnus ou des classiques oubliés pour les curieux.ses en quête de découvertes filmiques !

Cette semaine, on a voulu mettre en avant Vincente Minnelli avec trois perles méconnues de ce grand réalisateur, réputé pour ses fabuleuses comédies musicales Un Américain à Paris, Tous en scène, Brigadoon et Gigi. En effet, on célébrait les 118 ans de sa naissance il y a 2 semaines. Voici donc 3 excellents films rares et non-musicaux qu’on vous recommande absolument !


QU’EST-CE QUE MAMAN COMPREND À L’AMOUR ?

(THE RELUCTANT DEBUTANTE, 1958)

Londres, 1958 : c’est la saison des débutantes (oui comme dans la série Bridgerton !), avec l’entrée dans la bonne société de jeunes femmes dans le but qu’elles trouvent un mari. Jane s’ennuie au bal des débutantes et tombe amoureuse d’un batteur, au grand dam de sa famille qui veut lui trouver un meilleur parti ! Rex Harrison et Kay Kendall (malheureusement décédée un an après la sortie du film), alors couple à la ville comme à l’écran, sont géniaux et John Saxon et Sandra Dee (citée dans une chanson de Grease) mignons comme tout. Angela Lansbury (la série Arabesque) vient compléter le casting avec sa verve so british. Le film Ce dont rêvent les filles (What a girl wants, 2003) est un remake de ce long-métrage, avec Amanda Bynes et Colin Firth. Adaptée d’une pièce de théâtre par son auteur, on vous recommande cette délicieuse comédie aux couleurs chatoyantes et aux costumes fantastiques, avec des dialogues ping-pong à tomber par terre et des situations rocambolesques !


THÉ ET SYMPATHIE (TEA AND SYMPATHY, 1956)

Un collège de garçon aux Etats-Unis. Préférant la musique classique, la lecture et la compagnie et la conversation des femmes aux jeux sportifs de ses condisciples, Tom est mis à l’écart et brimé par les autres élèves. Laura Reynolds, l’épouse délaissée et incomprise du professeur de gymnastique, est la seule personne de l’école à sympathiser avec lui et avec ses goûts. Robert Anderson adapte sa propre pièce produite à Broadway trois ans auparavant. Les merveilleux Deborah Kerr et John Kerr (aucun lien de parenté) avaient créé les rôles au théâtre et les reprennent ici. A cause du code Hays, l’homosexualité n’est malheureusement pas directement mentionnée dans la version cinéma, mais le film, bien qu’un peu daté dans son propos peut-être, reste très beau, remarquablement filmé et joué, avec toujours un grand travail au niveau des couleurs, et critiquant la masculinité toxique. Cinéaste de la sensibilité, on sent à quel point ce long-métrage était cher à Minnelli. A (re)voir !


LE CHEVALIER DES SABLES (THE SANDPIPER, 1965)

Laura (Elizabeth Taylor) est une artiste peintre libre et mère célibataire qui se charge de l’éducation de son fils Danny en Californie, à Big Sur. Jusqu’au jour où elle est obligée de l’inscrire au collège paroissial dirigé par le pasteur Edward Hewitt (Richard Burton) et sa femme Claire (Eva Marie Saint). Une attraction grandissante va se développer entre eux. Co-écrit par Dalton Trombo et mis en scène avec une délicatesse magique par le cinéaste, dans des décors naturels sublimes, ce film est un bijou oublié, particulièrement moderne pour l’époque, avec en plus l’alchimie incroyable du couple Taylor-Burton (alors fraîchement mariés en dehors des plateaux de cinéma) et une photographie magnifique. En plus, la célèbre chanson The Shadow of your smile (oscarisée) a été écrite pour ce film. A rattraper absolument !

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