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MA VILLE DEMAIN (critique)

Sorti le 11 janvier dans un circuit très réduit de salles, le documentaire Ma Ville Demain est un pari participatif d’annécien.ne.s, parti.e.s a la rencontre des acteurs locaux du changement. En avant !

Ma Ville Demain, un film prétexte pour diffuser un peu d’espoir

Le concept ? Un documentaire pour toucher un large public.

Pourquoi ce sujet ? Pour inciter à tendre vers plus de liens et moins de biens.


Ma Ville Demain est un documentaire réalisé par Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci et Mathieu Coffin. La sortie nationale était très attendue par les réalisateur.rice.s de ce joli documentaire, car le but était de toucher le territoire national et pas seulement une partie de la Haute-Savoie. Et puis le choix du support documentaire offre aux réalisateur.rice.s un très beau vecteur (d'idées et d'idéaux), qui peut impacter le spectateur.

Il y a eu tout d’abord eu la sortie de la version Demain Annecy, avec des scènes tournées plus spécifiquement dans la ville d’Annecy. Mais souhaitant toucher davantage de spectateurs, les réalisateur.rice.s ont fait le choix de modifier leur première version pour obtenir celle visible en salle depuis le 11 janvier : Ma Ville Demain (au titre moins "chauvin"). Ce fim s’adresse notamment aux jeunes et plus encore aux enfants, qui sont eux aussi représentés dans ce film. Donc pour résumer : un documentaire comme support pour sensibiliser un large public à la cause environnementale.


Une quête de sens et de liens

Comme dans le film documentaire Demain réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion (sorti en 2015), Ma Ville Demain retrace l’histoire d’une quête auprès d’acteurs locaux. Ici, ce sont des acteurs hauts-savoyards présents sur tout le bassin annécien qui chaque jour œuvrent pour un monde meilleur. Un monde plus respectueux de l’environnement, notamment des forêts, des espèces animales et végétales. Et le film nous raconte que ces multiples initiatives grandissantes permettent de tisser des liens sur le territoire, afin de vivre en harmonie avec chacun. C’est notamment ce que précise une femme interrogée dans le film, en insistant sur la nécessité d’apprendre à vivre ensemble. D’après elle, une telle attitude permettrait d’anticiper sur les crises politiques causées par le réchauffement climatique, qui menacent le monde chaque jour un peu plus. Et apparemment, c’est la partie la plus difficile à apprendre : le vivre ensemble.

Un vecteur de bonnes pratiques

La monnaie locale, c’est quoi ? Dans ce documentaire, on peut apprendre qu’il s’agit d’un outil idéal, présent dans 90 endroits en France, et qui permet de consommer en se souciant du producteur ou de l’artisan qui se cachent derrière cet achat. Le film nous apprend aussi qu’en utilisant cette monnaie nos achats profitent à l’économie réelle. Autrement dit, ce formidable outil de développement territorialisé consiste à maintenir l’argent échangé dans un circuit fermé, sur le territoire. Ainsi il viendra directement soutenir le tissu économique local. En bref, une monnaie qui interroge sur le type de consommation que nous souhaitons développer. Voici donc un exemple d’initiative citoyenne que ce documentaire met en lumière.


Le plus du film ? Il met en lumière certains antagonismes actuels. Et notamment la problématique du tri sélectif. Ce que j’ai retenu : trier c’est bien mais moins consommer c’est mieux.


Une utopie ?

Le documentaire présente alors ainsi plus d’une dizaine d’initiatives toutes plus génialissimes les unes que les autres, et ce même si parfois c’est dur d’en parler autour de soi car certains peuvent trouver ça trop utopique. Mais bon, quoi qu’il en soit, ce film nous donne envie de poursuivre le cheminement... à plusieurs.

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